HOD demande un éventail de ressources de soins

Nov 11, 2023

La Chambre des délégués de l'AVMA (HOD) a présenté le spectre des soins comme sujet de discussion lors de son Forum d'information vétérinaire (VIF), qui a eu lieu le 13 juillet dans le cadre de la session annuelle ordinaire du HOD, tenue à Denver en collaboration avec l'AVMA. Congrès 2023.

La description du « spectre de soins » est relativement nouvelle, mais le concept ne l'est pas. Les définitions varient, mais il s’agit essentiellement de donner aux vétérinaires et aux clients les moyens d’envisager un large éventail d’options de traitement. D’un côté, on trouve des soins de base, moins dépendants des ressources, moins coûteux et généralement moins invasifs et utilisant moins de technologie. À l’autre extrémité se trouvent des soins avancés, plus dépendants des ressources, plus coûteux et souvent plus invasifs et de haute technologie.

Entre les extrémités du spectre, de nombreux choix existent. En offrant une variété d'options de soins qui répondent aux convictions, aux valeurs, aux considérations financières et aux attentes des clients, les prestataires de soins de santé vétérinaires peuvent contribuer à accroître l'accessibilité des soins vétérinaires et l'observance des clients.

Sur la recommandation du comité de référence auquel le sujet du VIF a été assigné, les délégués ont voté pour renvoyer le sujet au conseil d'administration de l'AVMA (BOD) et ont demandé qu'ils envisagent une enquête plus approfondie, une collaboration avec les parties prenantes, la définition des besoins potentiels en matière de recherche, l'élaboration de politiques, et créer une gamme d’outils de soins.

Les ressources potentielles dans la gamme d’outils de soins pourraient inclure des documents d’orientation et une formation continue – dérivés de ressources existantes ou créées en tant que nouvelles – en mettant l’accent sur une communication efficace avec les clients et une documentation appropriée dans les dossiers médicaux.

La recommandation indiquait également que les partenaires collaborateurs devraient inclure, sans toutefois s'y limiter, l'AVMA, y compris les fiducies AVMA ; les VMA des États ; l'Association américaine des conseils d'État vétérinaires (AAVSB) ; et l'Association américaine des collèges de médecine vétérinaire (AAVMC), et que cet effort pourrait prendre la forme d'un groupe de travail.

La Chambre a demandé qu'une mise à jour soit fournie lors de la session d'hiver 2024 du HOD en janvier à Chicago.

La recherche confirme l'idée selon laquelle la façon dont les vétérinaires parlent avec leurs clients peut avoir un impact sur leur implication dans le processus décisionnel ainsi que sur leur satisfaction. Les résultats de l'étude publiée dans PLoS One en février 2021 suggèrent que « les propriétaires d'animaux s'attendent à être soutenus par leur vétérinaire pour prendre des décisions éclairées en comprenant les connaissances actuelles du client, en adaptant les informations et en informant les clients sur leurs options.

"Les pannes dans le processus d'échange d'informations peuvent avoir un impact sur la perception qu'ont les propriétaires d'animaux des motivations des vétérinaires. L'accent mis par les propriétaires d'animaux sur le partenariat suggère qu'une approche collaborative entre les vétérinaires et les clients peut améliorer la satisfaction des clients."

Le Dr Joe Ed Conn, délégué suppléant du Tennessee, a déclaré que le temps était l'un des obstacles à la communication avec les clients.

"Nous manquons tous de temps. Mon rendez-vous de 20 minutes peut signifier que je suis dans la salle d'examen pendant cinq minutes", a-t-il déclaré. "Il est difficile de présenter autant d'options qu'ils puissent prendre une décision légitime en cinq minutes."

Le Dr Lauren Atkins, déléguée du Maryland, a suggéré que c'est là que l'exploitation pleinement des techniciens vétérinaires peut entrer en jeu. "Demandez à vos bons communicateurs de vous aider", a-t-elle déclaré.

Le Dr Gary Stuer, délégué de l'American Holistic Veterinary Medical Association, vit dans la campagne de l'ouest du Maine. Il a récemment embauché un nouveau diplômé après trois ans de recherche et dit qu'il a estimé qu'il était important de parler de cette question aux candidats, car bon nombre de ses clients n'ont pas la capacité financière ou ne veulent pas se rendre en voiture vers des cabinets de référence pour des procédures.

"L'une des choses les plus importantes que nous faisons en tant que vétérinaires avec nos clients est de communiquer et d'avoir des discussions ouvertes avec eux", a déclaré le Dr Stuer. "Nous devons faire de même avec les nouveaux associés, en particulier les nouveaux diplômés."

Il a dressé une liste de 40 choses qu'il voit couramment à la clinique et prévoit examiner avec son nouvel employé comment offrir une gamme de soins dans chaque scénario.